Ribéry : «Ça me fatigue»
Partira ? Partira pas ? A Munich, l'avenir de Franck Ribéry est au centre de toutes les discussions. L'international français est sous contrat avec le Bayern jusqu'en juin 2011. Il a toujours affirmé se sentir bien en Bavière, mais la cour des grandes écuries européennes, telles le FC Barcelone, ne le laisse pas insensible. «Il s'interroge, concède son équipier et ami, Daniel Van Buyten dans les colonnes de L'Equipe. Quel être humain ne le ferait pas quand des clubs comme Barcelone ou Manchester s'intéressent à vous ? (...) Moi, je n'ai pas de conseils à lui donner, mais on en discute. Je lui rappelle simplement qu'à Munich, il est le roi».
Ribéry cogite. Dans son argumentaire, il a toujours associé la question de son futur à la volonté de ses dirigeants de bâtir un projet ambitieux. Sous-entendu aux moyens qu'ils mettront en oeuvre -notamment en terme de recrutement- pour rivaliser aux plus grands sur la scène européenne. Des déclarations qui l'ont embarqué dans une tempête médiatique «de plus en plus pénible». «On me sollicite sans arrêt, on ne me parle plus que de mon départ, regrette-il aujourd'hui. Ce n'est pas la peine, je n'ai plus envie d'évoquer ça. Ça me fatigue».
Son manager, Uli Hoeness, «n'a pas l'impression qu'il ait envie de partir». Il prévient cependant que «la bataille sera rude», même si la crise financière pourrait favoriser les desseins des dirigeants munichois. «Elle pourrait nous être profitable, admet-il. Aujourd'hui, peu de clubs peuvent recruter Franck. Avant, il y en avait une dizaine. Désormais, ils ne sont plus que deux ou trois». Le président du conseil d'administration du club, Karl-Heinz Rummenigge a réaffirmé vendredi «qu'un tel joueur ne se vendait pas», tandis que Franz Beckenbauer soutient qu'on ne peut pas retenir un joueur de ce calibre contre sa volonté. Ribéry, lui, attend les prochaines semaines pour se décider.
Ribéry marqué de près, un dossier à lire ce samedi dans L'Equipe, page 2
L'Equipe