Perrin : «A l'image de notre saison»
Alain Perrin estime que la victoire obtenue contre Caen (3-2) «est à l'image de la saison» de Saint-Etienne. «Avec des hauts et des bas, beaucoup d'émotion, de tension». Alors que les Verts n'étaient jusqu'à maintenant jamais parvenus à inverser un score en leur défaveur cette saison, ils ont cette fois réussi à répondre à l'ouverture du score de Dabo, contre son camp (2e) par Gomis (63e), avant d'asseoir leur succès grâce à un doublé d'Ilan (67e, 71e).
«Nous avions besoin de gagner ce match mais il ne fallait pas se découvrir aux contres de l'adversaire. Il y a eu des déséquilibres. Heureusement, Jérémie Janot nous a sauvé la baraque, a expliqué Perrin en conférence de presse. Nous avons eu des opportunités en première période mais on ne choisit pas le moment de concrétiser les opportunités. Il faut marquer au bon moment. Caen n'a pas su se mettre à l'abri. C'est l'histoire du match aujourd'hui. Les dix dernières minutes ont été difficiles. Nous manquons d'expérience. Il faut beaucoup de communication mais il y a de la naïveté. Nous nous sommes mis en danger plusieurs fois et c'est tout l'apprentissage d'une équipe jeune. Nous sommes à domicile. Il fallait impérativement prendre des points car nous avons un mois de février compliqué.»
De son côté, Franck Dumas a regretté que son équipe ne soit pas parvenue à se mettre à l'abri en première période. Il stigmatise les errements de sa défense. «Nous aurions dû revenir à la mi-temps avec au moins un score de 2-0 en notre faveur, a-t-il confié. Ce qui est dérangeant, c'est le premier but. Je n'arrive pas à comprendre comment on peut concéder un tel but avec un défenseur au marquage. Les deux autres sont la conséquence d'une faute de marquage et d'inattention. Je peux tenter de pallier beaucoup de choses sur le plan collectif mais pas les fautes individuelles. Ce que nous avons produit ce soir était parfois très bon. Nous avions fait ce qu'il fallait mais jouer en Ligue 1 demande de l'attention et de la rigueur et certains ne l'ont pas. Encore une fois, nous revenons bredouilles.» (Avec AFP)
L''Equipe