Le Rapid Bucarest est au bord de la faillite. A un peu plus d'une semaine de la reprise du Championnat roumain, la presse locale rapporte que le club, 7e au classement, aurait notamment une dette de 4.5 millions d'euros à payer envers l'Etat. Les salaires impayés représentent, eux, un millions d'euros. De son côté, George Copos, co-actionnaire du club, affirme qu'il ne peut rien faire sans l'homme d'affaires jordanien Taher, qui détient 80% des parts du club et qui est actuellement absent de la capitale.
Le président de la Commission des licences à la Fédération, Viorel Duru, a indiqué qu' «au cas où le Rapid n'avait pas suffisamment d'actifs pour régler ses dettes, alors se décidera la liquidation du club, ce qui se traduira par la perte de la licence et la relégation en 2e division pour la saison 2009-2010.» Selon le règlement, les joueurs du Rapid peuvent demander à être libérés de leur contrat ce qui contraindrait le club à reprendre le Championnat avec une base de juniors pour le déplacement à Gloria Bistrita. La date limite de renouvellement des licences des clubs a été fixée au 31 mars.
lequipe.fr