Si l’incertitude demeure dans la course au titre, le suspense est également intense pour les entraîneurs des équipes de tête. Après la prolongation de Laurent Blanc, ils sont encore quatre à arriver en fin de contrat en juin prochain.
1. Claude Puel (Lyon)
L’entraîneur lyonnais a signé un contrat de quatre ans en juin dernier. Dépositaire du projet sportif, il semble avoir la confiance du tandem Aulas-Lacombe malgré la baisse de qualité du jeu lyonnais. Mais cette saison, Puel et son groupe semblent avoir axé leur saison sur un bon parcours européen. Et ceux qui ont joué cette épreuve savent qu’elles laissent des traces physiques et mentales. Puel, qui joue sur la durée comme l’a montré son recrutement plutôt jeune (Pjanic, Kolo…), devrait donc continuer au moins une année. Même si le titre échappait à l’OL… Capable de se séparer d’Alain Perrin après le doublé glané avec celui-ci, Lyon semble miser sur Claude Puel contre vents et marées en se souvenant que le club est toujours en tête malgré la cascade de blessures qu’il a subie.
2. Laurent Blanc (Bordeaux)
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3. Eric Gerets (Marseille)
En fin de contrat, Eric Gerets ne sait toujours pas ce qu’il fera. Officiellement… Mais il sait qu’il intéresse beaucoup de clubs, en Allemagne notamment. Après un formidable parcours la saison dernière, il a pourtant été remis en cause par Robert Louis-Dreyfus, comme Pape Diouf. Comme à Marseille rien ne se passe comme ailleurs, on ne sait pas de quoi la prochaine saison sera faite. Mais s’il atteint son objectif (une place dans les deux premiers), le Belge pourrait être tenté de s’en aller sur un dernier succès, surtout si on continue de lui mettre des bâtons dans les roues dans les hautes sphères du club.
4. Guy Lacombe (Rennes)
En fin de contrat lui aussi, on imagine mal qu’il ne trouve pas un accord avec sa direction après cette saison pour le moment plus que réussie. Il doit faire le point rapidement avec ses dirigeants. Mais son tandem avec Pierre Dréossi est efficace.
5. Alain Casanova (Toulouse)
La très bonne surprise de ce début de championnat est également en fin de contrat en juin prochain. Présent à Toulouse depuis quatorze saisons, l’ancien adjoint remplit admirablement sa mission. Si Olivier Sadran se refuse à commenter d’éventuelles discussions pour une prolongation, il serait étonnant de voir le successeur d’Elie Baup s’en aller comme ça alors qu’il a remis le Téfécé sur les bons rails.
6. Paul Le Guen (PSG)
En fin de contrat, l’entraîneur parisien n’a jamais caché qu’il croyait aux cycles de trois ans dans un club. Trois ans à Rennes, trois ans à Lyon… Fera-t-il trois ans à Paris, lui qui est arrivé en janvier 2007 ? Qui peut le savoir dans un club où les présidents se succèdent à un rythme plus que soutenu ? Mais l’actionnaire principal semble aimer son travail.
7. Rudi Garcia (Lille)
Nommé manager pour quatre ans en début de saison, Rudi Garcia a fait taire ceux qui lui promettaient de grandes difficultés pour succéder à Claude Puel. Non seulement les résultats sont encourageants mais l’ancien coach du Mans a imposé un certain style, plus offensif, au LOSC que par le passé. Là encore, il n’y a aucune raison de changer un entraîneur qui a des résultats et qui a une politique d’avenir lisible, avec la prolongation de la plupart de ses cadres.
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