Paul Le Guen, que vous inspire cette victoire face à l'AJ Auxerre (3-1, 35eme journée de Ligue 1) ?
C'est un soulagement. On ne pouvait pas faire pire que la semaine passé (ndlr : 3-0 face à Caen, 34eme journée de Ligue 1). Mais, cette fois, on a été franchement meilleurs. Notre ouverture du score précoce nous a mis en confiance. Ensuite, on a réussi à enchaîner, même si on s'est fait quelques frayeurs. Malgré quelques moments de fébrilité, on a assuré l'essentiel. Je suis content de l'investissement, et du comportement, des joueurs.
Les Auxerrois ont eu, tout de même, de nombreuses occasions de revenir à la marque, non ?
En première période, on s'est déjà exposé sur quelques occasions à une réduction du score. On a fait de grosses erreurs. Il faudra lutter contre ça jusqu'à la fin. On doit être de plus en plus forts dans la tête pour y remédier. On a eu plus d'occasions que les Auxerrois mais on l'a, tout de même, échappé belle. Après leur premier but, on a forcément pensé au scénario de Nice… On n'affiche pas une maitrise de tous les instants. Il ne faut pas l'oublier.
Est-ce le succès du renouveau ?
Il ne faut pas s'enflammer. C'est une victoire très importante. On jouait gros. On conserve l'espoir de sauver notre place parmi l'élite mais la route reste encore très, très longue.
Est-ce que Michel Moulin est intervenu à la mi-temps ?
Non. Il est venu déjeuner avec nous, mais il ne s'est pas adressé aux joueurs.
Les entraînements à huit-clos de la semaine, ainsi que les entretiens individuels avec les joueurs, ont-ils été bénéfiques ?
Oui, je pense. Après ce qui s'est passé lundi (ndlr : le départ d'Alain Cayzac), on en avait besoin ? Ce n'est pas pour se cacher, mais simplement pour travailler tranquillement.
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